Arnaques, biens non titrés, saisies, achats sur plan… Découvrez les pièges à éviter pour réussir un achat immobilier sécurisé au Maroc.
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Le Maroc est un marché dynamique, en croissance, mais il reste marqué par certaines spécificités juridiques et pratiques.
Les erreurs commises par des acheteurs, notamment étrangers, proviennent souvent d’une méconnaissance du système foncier et des obligations légales.
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Dans ce premier épisode des Clés du Maroc, Maître Jad Aboulachbal, notaire à Casablanca, dévoile comment sécuriser ton achat, éviter les arnaques et comprendre les vraies règles du marché immobilier marocain.
Un bien non titré n’est pas inscrit à la conservation foncière.
Sa propriété repose sur des documents coutumiers ou adoulaires.
👉 Source officielle : ANCFCC – Agence Nationale de la Conservation Foncière
Un bien peut être saisi par un créancier avant même sa vente.
Sans vérification du certificat de propriété par un notaire, l’acheteur risque de payer pour un bien… qui ne pourra pas être transféré.
Un appartement à Casablanca vendu à bon prix. Après vérification, le notaire découvre une saisie conservatoire émise par une banque → transaction bloquée.
L’achat sur plan est courant au Maroc, surtout dans les grandes villes. Mais il présente des risques :
Beaucoup d’acheteurs signent un compromis sans prévoir de clauses suspensives (ex : obtention de prêt, purge de préemption).
Résultat : s’ils n’obtiennent pas leur crédit ou si une préemption tombe, ils restent engagés et risquent de perdre leur acompte.
Même pour un bien titré, il faut prévoir des délais pour :
👉 Lire aussi : Les étapes clés pour acheter un bien immobilier au Maroc
Litiges d’héritage, impossibilité de revente, absence de sécurité juridique.
Passer par un notaire, vérifier le certificat de propriété, et refuser toute transaction hors séquestre.
Pas forcément, mais il faut vérifier la solidité du promoteur et sécuriser le contrat avec un notaire.
En moyenne 2 à 3 mois, même si certains dossiers peuvent être finalisés en 4 à 6 semaines.
Non. Depuis la loi de 2011, le notaire est obligatoire pour sécuriser les transactions.